Lochois d’origine, Emmanuel Bujeau ouvre son cabinet d’avocat à Loches
Il a grandi à Manthelan, et a passé toute sa jeunesse à Loches. Après des études de droit et ses premières années d’exercice dans des cabinets d’avocats à Tours, ce passionné de jazz vient d’installer son cabinet au cœur de Loches. Portrait.
« J’ai toujours gardé des liens avec le lochois, et je revenais très souvent pour faire de la musique, voir ma famille et mes amis. C’est une ville très agréable », explique ce jeune avocat, père de deux enfants. Après avoir passé toute sa jeunesse entre Manthelan et Loches, Emmanuel Bujeau est parti à Tours pour entrer en faculté de droit et obtenir un master 2 en droit du travail, juriste du travail. « Après mes études, j’ai travaillé dans des cabinets d’audit puis chez un mandataire judiciaire, mais j’avais envie de devenir avocat, et il fallait que je passe le concours d’entrée pour faire ensuite l’école des avocats à Poitiers », mentionne Emmanuel Bujeau.
Un détour par La Nouvelle-Orléans
Avant de se préparer pour le concours, Emmanuel Bujeau, passionné de jazz, de blues et joueur de saxophone a réalisé un rêve. « Je suis parti deux mois à La Nouvelle-Orléans, le temple du jazz. C’était une expérience incroyable. La journée j’aidais une association qui retapait des maisons endommagées par le cyclone Katrina, et le soir j’allais écouter des concerts », précise le mélomane. Cette attirance pour La Nouvelle-Orléans, il la nourrit depuis ses années lycée grâce au Festival Blues in Chédigny, « les grands noms du jazz venaient de La Nouvelle-Orléans jouer à Chédigny, cela m’a marqué. » Cette passion s’entretient toujours, il fait partie d’un groupe de chanson rock, Monsieur Philomène, basé à Saint-Quentin-sur-Indrois.
Cap sur le métier d’avocat
À son retour, des notes plein la tête, il prépare avec assiduité le concours pour entrer à l’école des avocats et effectue dans le même temps un stage dans un cabinet d’avocats à Tours spécialisé dans le droit du travail. Après avoir prêté serment, il devient avocat collaborateur libéral pour ce premier cabinet puis souhaite intégrer sous le même statut un cabinet plus généraliste. « Le statut d’avocat collaborateur permet de travailler sur des dossiers pour un cabinet, et dans le même temps, on peut développer sa propre clientèle », explique l’avocat. Après deux ans passés dans ce dernier cabinet d’avocats plus généraliste, Emmanuel Bujeau a souhaité voler de ses propres ailes et revenir chez lui. « Je suis très attaché à Loches, j’ai toujours eu l’idée d’ouvrir mon cabinet, et à Tours, la concurrence est plus rude. C’était le bon moment pour moi de m’installer », précise Emmanuel Bujeau. Afin d’assurer le suivi de ses clients, il a conservé un bureau secondaire à Tours.
Son cabinet est généraliste, il traite des dossiers liés au droit du travail, droit pénal, droit civil, droit de la famille et droit de la construction.