Publié le 04/10/2018
4 octobre 2018 Ligueil

Les Pampilles de l’Oisellière se développe et recrute

Producteurs de fromages de chèvre installés à Ligueil depuis 2011, Emilie Friconneau et Mathieu Léger mènent tambour battant l’élevage de leurs 160 chèvres et la transformation fromagère. Ils viennent d’acheter 90 chevrettes supplémentaires et prévoient un recrutement.

En 2008, Mathieu Léger a implanté son élevage caprin au cœur de la ferme familiale. « Mes parents sont céréaliers, mais j’ai toujours voulu faire de l’élevage de chèvres, nous sommes au cœur de la zone de l’AOP Sainte Maure de Touraine », explique Mathieu Léger. En 2011, il est rejoint par Emilie Friconneau, son épouse, « c’est à ce moment là que nous avons construit la fromagerie, avant, Mathieu vendait juste le lait à la coopérative (Agrial) », précise Emilie.

65 000 fromages par an

Les journées de ces deux jeunes parents sont bien remplies : soins aux animaux, mises bas, gestion de l’élevage (inséminations artificielles mais aussi présence de boucs sur l’élevage), traite deux fois par jour et préparation des fromages chaque matin mais aussi livraisons. « Nous avons 160 000 litres de lait par an, nous utilisons presque tout pour la transformation fromagère (Sainte Maure, forme Valençay, forme Selles-sur-Cher, forme Charolais…), et nous fabriquons 65 000 fromages par an, mais avec cette production nous ne livrons que 30 000 litres à la coopérative, c’est peu ! », explique Emilie. Le couple a donc décidé de renforcer les effectifs. « Avec 90 chevrettes en plus, nous allons pouvoir assurer une meilleure livraison de lait pour la laiterie, et nous aurons aussi suffisamment de lait pour répondre à la forte demande à Noël », poursuit Emilie.

Une alimentation surveillée

En plus des chèvres, le jeune couple vient d’acquérir 20 hectares de terre, qui viennent compléter les 84 hectares cultivés par Mathieu. « Une partie de notre production (blé, colza, maïs, tournesol, luzerne), nous sert pour la nourriture et le logement des chèvres, nous sommes auto-suffisants et nous vendons le reste de la production », mentionne Mathieu. L’alimentation des chèvres nécessitent beaucoup de rigueur, « il faut se poser les bonnes questions au bon moment. Nous travaillons avec du lait cru et c’est très délicat », explique Mathieu. La nourriture des chèvres est garantie sans OGM ni huile de palme.

Le couple emploie trois personnes à plein temps et recrute actuellement une personne à temps plein formée et avec de l’expérience en transformation fromagère. Les fromages Pampilles de l’Oisellière sont vendus aux Saveurs Lochoises, chez des crémiers dans toute la France, chez les restaurateurs du Loir-et-Cher mais aussi en vente directe à la Ferme.